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EPR 2

A proximité de la centrale nucléaire du Bugey, EDF envisage la construction de deux réacteurs nucléaires de type « EPR2 » (« Evolutionary Power Reactor 2 » soit « Réacteur de puissance évolutif 2 »)

Des réacteurs conçus par paires

Pour ces nouveaux réacteurs, EDF a retenu la technologie de réacteurs à eau pressurisée, la plus répandue dans le monde. Elle est utilisée par les 56 réacteurs nucléaires actuellement en exploitation en France et par l’EPR de Flamanville. Les EPR2 s’inscrivent dans un programme industriel plus large. Il prévoit, à l’échelle nationale, le déploiement de plusieurs réacteurs EPR2 fonctionnant par paires pour bénéficier de l’effet de série (à l’instar de la construction du parc existant). Une paire de réacteurs est ainsi prévue à proximité de Bugey. Ce projet inclut également l’adaptation par RTE du réseau haute tension de la zone pour assurer le raccordement des nouveaux réacteurs au réseau électrique.

Une production équivalente à 40% de la consommation régionale

Le réacteur EPR2 est conçu pour produire une électricité bas carbone pour au moins 60 ans. Il s’agit d’un réacteur pilotable et adapté à l’évolution du « mix électrique » aux côtés des moyens de production renouvelables. La puissance électrique d’un réacteur EPR2 est de l’ordre de 1 670 mégawatt électrique (MWe). Selon EDF, une paire de réacteurs EPR2 pourrait ainsi produire l’équivalent de 40% de la consommation électrique de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Sur le programme EPR2, la spécificité du projet à Bugey est le refroidissement via le Rhône, les autres paires étant refroidies par l’eau de mer.

Une concertation avec les habitants

A l’occasion du débat public lié à ce projet (organisé du 28 janvier au 15 mai 2025), la CC Plaine de l’Ain a exprimé sa position. Elle a également formulé le vœu de voir se développer une formation structurante sur son territoire autour des métiers du nucléaire.

Le débat public est l’une des étapes de validation du projet et il sera suivi d’une phase de concertation continue mais surtout d’une autorisation environnementale nécessitant de prendre en considération tous les niveaux d’impact de ce projet. EDF et RTE devraient, fin 2025, confirmer ou infirmer leur volonté de poursuivre le projet et donc d’entamer une procédure d’autorisation environnementale.

Des besoins de main d’œuvre à anticiper

A ce stade, la mise en service est prévue dans les premières années de la décennie 2040 avec un pic d’activités aux alentours de l’année 2035. 8 000 à 10 000 travailleurs pourraient être mobilisés au pic du chantier. La CC Plaine de l’Ain, ses partenaires et les intercommunalités voisines devront anticiper les besoins liés à ce chantier, notamment en termes de logements / hébergements, de mobilité et de savoir-faire.